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L'offre de scooters électriques en libre-service va s'étoffer à Paris. Un an après la start-up française Cityscoot, Bosch va installer 600 véhicules cet été. Ils se louent à la minute et sans abonnement.
Bosch avait choisi Berlin pour lancer ses scooters électriques l'été dernier, au même moment où la start-up française Cityscoot commençait à installer les siens à Paris. À la fin du mois de juillet, ils seront face à face à Paris. Cityscoot a une avance solide: ses scooters blancs et bleus sont déjà mille dans la capitale et dans quelques villes de la proche banlieue. l devrait y en avoir plus de 2500 dès l'an prochain. Le groupe allemand propose tout de suite 600 scooters noirs et verts sous le logo Coup.
L'offre de Coup est identique à celle de Cityscoot. Les scooters sont loués sans abonnement grâce à une appli sur smartphone qui permet aussi de payer la location: 4 euros pour les 30 premières minutes, puis un euro par tranche de dix minutes. L'appli permet aussi les réserver et, surtout, de les repérer. En effet, contrairement au Vélib', il n'y a pas de stations. Les équipes Coup se chargent de remettre des charlottes, qui se portent sous le casque fourni avec le scooter et de charger la batterie.

Les scooters Coup sont fabriqués par l'entreprise taïwanaise Gogoro, qui les a conçus petits et maniables pour la conduite urbaine. Avec Coup, le conglomérat allemand entre toutefois dans un nouveau métier. Depuis des années, le premier équipementier automobile mondial cherche à réduire, justement, la part de la voiture dans ses ventes. En 2016, elles se sont élevées à 73,1 milliards d'euros, dont 60% pour la branche solutions pour la mobilité, qui inclut outre l'automobile aussi les vélos électriques et désormais les scooters. Le fait que le groupe ait réussi à signer avec la capitale française n'est pas anodin: Bosch est présent depuis 1930 dans l'Hexagone et y emploie de 7700 personnes sur 22 sites, qui ont réalisé un chiffre d'affaires de trois milliards d'euros l'an dernier.
oup débarque à Paris. La filiale de Bosch proposant des scooters en libre-service a décidé de s'implanter dans la capitale française durant l'été 2017. Lancée l'été dernier, la filiale de Bosch a déployé sa flotte de scooters dans les rues berlinoises. Au même moment, la start-up française Cityscoot lançait un service similaire à… Paris en y déployant 1 000 scooters.
Coup, quant à elle, va déployer une flotte de 600 scooters. Les adeptes de ce moyen de transport pourront se déplacer dans les rues parisiennes à l'aide du eScooters fabriqué par le taïwanais Gogoro. Ce scooter petit et maniable, pouvant atteindre 45 km/h, est spécifiquement conçu pour une conduite souple et réactive en milieu urbain, explique la filiale de Bosch.
Il n'est pas nécessaire d'avoir son propre casque, puisqu'il est fourni avec le scooter. Aucun abonnement n'est exigé, il suffit simplement de réserver le scooter souhaité à l'aide d'une application mobile. Cette dernière permet de repérer rapidement où est situé le scooter le plus proche et de régler la location. Le tarif est de 4 euros par trajet pouvant durer jusqu'à 30 minutes. Un tarif de 1 euros s'applique ensuite par tranche de 10 minutes.
Contrairement aux vélos en libre-service, aucun système de bornes n'est mis en place. Il suffit de garer son scooter dans la zone d'intervention des équipes de Coup qui viennent recharger les batteries et changer les charlottes (devant se porter sous le casque).
En attendant d'éventuelles sanctions en provenance du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et le résultat d'hypothétiques poursuites judiciaires, Cyril Hanouna et C8 vont-ils entendre raison grâce à la pression financière des annonceurs ? Plusieurs d'entre eux ont annoncé ce lundi soir qu'ils suspendaient leurs campagnes publicitaires dans les programmes de l'animateur, à la suite d'une séquence homophobe où il piégeait des homosexuels en direct avec une fausse petite annonce.
Contactées sur les réseaux sociaux pendant le week-end, puis par des journalistes, des marques comme Bosch et Chanel ont les premières indiqué à BuzzFeed News qu'elles avaient décidé de stopper leurs campagnes. «Bosch ne cautionne pas ce qui est passé et les propos qui ont été tenus. La marque a décidé d'arrêter la publicité digitale et télé en cours et à venir pour cette émission», a fait savoir la première, via une porte-parole. La maison Chanel a expliqué avoir demandé à son agence «de bien veiller à ce que nous ne soyons plus présents dans cette émission et nous renforcerons notre vigilance afin que nos consignes en matière d'achat d'espace soient respectées».
A leur suite, d'autres comme Pringles, Disneyland Paris, Décathlon, Bouygues Immobilier, le groupe automobile PSA, Skoda, Groupama, Pulco, Trivago, la Fourchette, la Maaf «avec effet immédiat», Guerlain, PMU, Kenzo, Thomson, Flunch, Cofidis ou encore le site de covoiturage IDVroom ont fait de même. Orange, qui avait déjà retiré des annonces dans un tabloïd ougandais homophobe en 2014, s'est désolidarisé «conformément aux valeurs» du groupe et SFR annonce suspendre ses «investissements» selon nos informations.